Une fois de plus Tristan était en déplacement pour le boulot et ses longues soirées en solitaire commençaient à lui peser énormément.
Elle avait terminé très tard, obligée de bosser sur un dossier important pour le lendemain.
Une fois rentrée, elle avait avalé une collation et s’était mise au lit après une douche relaxante.
Le grincement de la porte l’éveilla … elle n’avait aucune idée de l’heure mais la nuit était déjà bien entamée.
Des mains glissèrent sur elles, fermes et douces à la fois, elle gémit un instant mais s’amusa de la surprise et garda les yeux clos, puis il lui noua un foulard sur les yeux et ses mains furent attachées entre elles.
Son excitation grandissait et son corps ne pouvait que la trahir …
La bouche parcouru sa peau qui fût explorée et embrassée avec fougue et envie, puis les lèvres avides remontèrent à son visage, elle sentait son souffle mentholé et attendait, impatiente qu’il daigne l’embrasser, une langue inquisitrice vint jouer avec son palais, explorer sa bouche entrouverte et danser langoureusement avec sa langue.
Ses doigts aventuriers s’arrêtèrent un instant sur sa poitrine gonflée par le désir, jouant avec ses tétons dressés la faisant tressaillir et gémir … puis ils continuèrent leur descente entre ses cuisses, explorant délicatement son sexe déjà perlé par le désir brûlant.
La langue inquisitrice rejoignit bientôt les doigts qui parcouraient son intimité, elle taquinait et titillait son clitoris raidissant lui arrachant des cris de plaisir.
Jamais il n’avait été si ferme et entreprenant … leurs discussions semblaient avoir enfin servit à quelque chose.
C’est alors qu’elle le sentit presser contre ses lèvres son sexe dressé et c’est avec délice qu’elle l’engloutit, elle avalait, léchait, suçait avec extrême gourmandise excitée par la respiration haletante de son assaillant.
D’un mouvement vif il l’a retourna sur le ventre et plaça un coussin sous celui-ci, il caressa longuement entre ses fesses, l’humidifiant et la lubrifiant avant de pénétrer doucement le fourreau serré de ses reins …
Elle redoutait un peu la chose et fût agréablement surprise d’y prendre plaisir et c’est elle qui dans un mouvement de hanches s’empala sur son sexe raide comme le marbre.
Tandis qu’il la pénétrait, ses doigts titillaient ses lèvres trempées, s’introduisant un peu plus dans la moiteur de son sexe, frôlant et agaçant son bouton du plaisir …
Sa récompense fût de la sentir se débattre sous la puissante jouissance qui venait de l’assaillir.
Mais aucun répit ne lui fût laissé car déjà sa hampe dressée et gonflée s’immisçait entre ses cuisses en des mouvements amples et langoureux d’abord pour devenir plus vifs et profonds tirant encore à la belle des gémissements de plaisir.
Et quand son corps tressaillit à nouveau sous la fulgurante jouissance qui la subjuguait, elle l’entendit lui aussi dans un râle animal atteindre l’orgasme …
Il dénoua ses mains et à peine eut-elle le temps d’ôter le foulard sur se yeux qu’il avait déjà disparu.
Elle se dit qu’il était allé prendre un rafraîchissement dans la cuisine et s’empressa de descendre pour l’embrasser et lui dire combien elle était ravie de cette nouvelle fougue.
Sur la table était posé un bouquet de roses rouges … Elle saisit le carton …
Mon Amour, je suis vraiment désolé de devoir encore t’abandonner ce soir, j’ai laissé mes clés à Raphaël pour qu'il puisse t’apporter ces fleurs afin que tu saches que je pense tout de même à toi. A demain soir, je t’aime. Tristan.
Morwen, 11 avril 2005
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